Alain Beaulieu est né dans la basse-ville de Québec, où il a habité pratiquement toute sa vie. Né d’un père facteur et d’une mère secrétaire, il a grandi dans un milieu ouvrier tout en contrastes avec l’environnement plus bourgeois du collège où il a fait ses études secondaires et collégiales (cet établissement offrait des bourses d’étude aux enfants méritants des milieux moins nantis de la ville).

Pendant son adolescence, il a occupé pratiquement toutes ses fins de semaine à faire de la musique de mariages avec l’orchestre de ses parents tout en travaillant un peu plus tard à temps partiel le soir au service de tri mécanisé de la poste nationale.

Dans la vingtaine, il a présenté une série de spectacles à titre d’auteur-compositeur-interprète.

Après ses études universitaires, il a conservé son emploi de soir comme postier, ce qui lui a permis de commencer à écrire de manière plus sérieuse pendant la journée. En 1997, il a fait paraître son premier roman, Fou Bar, et n’a plus jamais cessé de publier par la suite.

Aujourd’hui écrivain, directeur de la collection littéraire Alinéa des Éditions Druide et professeur de création littéraire à l’Université Laval (où il a d’abord été engagé comme chargé de cours), Alain Beaulieu est reconnu comme un romancier important de sa génération. Son oeuvre compte une vingtaine de romans pour les adultes et pour les jeunes. Ses textes pour le théâtre ont été présentés en lecture publique à Montréal et à Québec.

Il dirige la revue Le Crachoir de Flaubert consacrée à la création et à la réflexion sur celle-ci en milieu universitaire.

*

L’œuvre d’Alain Beaulieu a été couronné de nombreux prix. Son roman Le Joueur de quilles a été finaliste pour le Prix des cinq continents, le Prix de la Ville de Québec et du Salon du livre de Québec et le Prix des abonnés de la Bibliothèque de Québec en 2004. L’auteur a remporté à deux reprises le Prix littéraire Ville de Québec–Salon international du livre de Québec – en 2006 pour Aux portes de l’Orientie et en 2007 pour La Cadillac blanche de Bernard Pivot. Paru en France et au Québec en 2010, Le Postier Passila a été finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada et au Prix de la Ville de Québec et du Salon du livre de Québec en 2011. 

La même année, il a remporté le Prix à la création artistique du CALQ pour la région de la Capitale-Nationale. En 2014, il a reçu le Prix de la personnalité littéraire de L’Institut Canadien de Québec pour la qualité de son œuvre littéraire, son engagement soutenu auprès des écrivains de la relève ainsi que sa contribution au milieu littéraire de la capitale.

Son roman L’Interrogatoire de Salim Belfakir a été finaliste au Prix France-Québec 2017 et a reçu une mention d’excellence de la part des Écrivains francophones d’Amérique.

Son roman Le Refuge a remporté le Prix France-Québec 2023, et est publié en France par les éditions Liana Levi en avril 2024.

Il a publié son plus récent roman, Solène en trois actes, en octobre dernier.